Synopsis :
Sin City est une ville infestée de criminels, de flics ripoux et de femmes fatales.
Hartigan s'est juré de protéger Nancy, une strip-teaseuse qui l'a fait craquer.
Marv, un marginal brutal mais philosophe, part en mission pour venger la mort de son unique véritable amour, Goldie.
Dwight est l'amant secret de Shellie. Il passe ses nuits à protéger Gail et les filles des bas quartiers de Jackie Boy, un flic pourri, violent et incontrôlable.
Certains ont soif de vengeance, d'autres recherchent leur salut. Bienvenue à Sin City, la ville du vice et du péché.

C'est dans cet univers sombre et malsain que se déroulent les différentes histoires de Sin City.
J'ai bien dit les histoires car ce film correspond aux tomes 1, 3 et 4 de Sin City (The hard goodbye, That Yellow Bastard et The big fat kill). Malgré cela, l'enchainement des histoires est très bien mise en scène et l'on suit sans difficultés les différents personnages.
J'ai découvert ce film par hasard ayant été attiré par la bande annonce. J'ai tout de suite été captivé par le style propre au film (somptueux mélange entre BD et cinéma).

Jessica Alba et Bruce Willis Clive Owen et Benicio Del Toro Carla Gugino et Mickey Rourke

Doté d'un casting exceptionnel, la distribution des rôles convient parfaitement aux acteurs. On notera la qualité de prestation de Bruce Willis (Alias Hartigan), Mickey Rourke (Alias Marv) et Jessica Alba (Alias Nancy) qui sont les personnages que je trouve le plus charismatiques du film (surtout Marv).
On peut aussi noter l'intervention de Tarantino qui nous donne droit à la scène où Dwight croit que le cadavre à moitié décapité de Jackie lui parle. Excellente scène totalement glauque et pourtant on se surprend à sourire face aux dialogues et à l'action.

Affiche Benicio Del Toro Affiche Clive Owen Affiche Jessica Alba Affiche Rosario Dawson

L'impression glaciale que procure le monochrome de l'image nous pousse à trouver du dégout dans les pointes de couleurs qui nous sont présentés. Rien que la couleur jaune de Roark Jr. nous répugne.
De plus, le travail des différents plans du film est une totale réussite, tout a été retravailler par ordinateur et l'on a l'impression de se retrouver en train de feuilleter des planches de BD.

L'aspect graphique du film nous permet de garder une certaine distance face aux effusions de sang qui résident dans certaines scènes et l'on reste ainsi captivés par cette violence irréelle.
En conclusion, Franck Miller et Robert Rodriguez réalisent ici une merveilleuse adaptation d'une BD au grand écran.
J'attends avec impatience la sortie de Sin City 2 qui semble être en préparation mais aucune date définitive n'a été fixée. En espérant que la distribution des rôles et l'ambiance sera tout aussi réussi.

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